Nouvel opus, noir toujours, de la passionnante et non moins étonnante Fred Vargas. L’on y retrouve bien entendu le commissaire Adamsberg, cette fois-ci touché de plein fouet par une affaire personnelle qui va le faire voyager dans de douloureux souvenirs et une traque qu’il avait fini par abandonner. A Strasbourg, une jeune fille est retrouvée morte de trois coups de poinçons et cela provoque en lui des frissons bien connus et un mal-être qui ne s’était plus manifesté depuis vingt ans… Mais il s’empare de lui, le hante pour finalement le remettre sur le chemin de la poursuite d’un meutrier fantôme (mort d’après son état civil) qui tue au trident et qui jadis lui « arracha » son frère. Même son fidèle adjoint adjoint Danglar tourne les talons lorsque le brave Adamsberg lui conte son histoire d’illuminé. Danglar restera-t-il de son côté ? L’aidera-t-il envers et contre tout ? Une mission au Québec de la brigade allait bientôt compliquer cette nébuleuse. Comme à l’habitude, Fred Vargas nous transporte aux côtés d’Adamsberg et de ses doutes qui cette fois-ci vont jusqu’à des questions existentielles. Le détour par le pays des caribous est particulièrement appréciable, drôle et plein de rebondissements. Après l’adaptation au cinéma de « Pars vit et reviens tard », Fred Vargas voit « Sous les vents de Neptune » porté au petit écran par Josée Dayan en février 2008 : de belles récompenses amplement méritées.
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