Babet nous a pondu un drôle d’oiseau : voix étrange et originale, voix de gamine, de femme-enfant, textes doux, mélancoliques ou finement acérés, musiques envoûtantes et enivrantes, la jolie Babet, connue pour ses talents de violoniste au sein du groupe Dionysos, nous offre un « drôle d’oiseau », son premier album solo, où elle se dévoile sans détour : voyages, rencontres et amour sont au programme…
Album « purement féminin » comme elle le dit elle-même, suave, doux, sincère, fragile et romantique à l’image de son interprète. Babet nous invite dans un univers intimiste où se confond air folk rock et mélancolique. La belle révèle tous ses talents de multiinstumentiste et toutes ces capacités vocales allant du très aigu au grave en passant par une voix nasillarde qui peut avoir tendance à surprendre parfois. C’est la marque de fabrique de Babet ! La ballade commence par un voyageur rêveur, en passant par des amoureux aux bruits d’oiseux, « un marin » passe par là et vous emporte, s’ensuit des souvenirs personnels dans « Mon oncle » et des ballades en anglais comme « In my shoes ». « Cocomoto » dénote par son rythme plus rock ainsi que « Body club ». Le voyage se termine par une jolie ballade entêtante « Je pars ». Nul doute que l’on ne ressort pas indifférent de cet univers à la vertu apaisante, l’univers d’un drôle d’oiseau calme, fragile et bouillonnant à la fois ! Un peu de finesse dans un monde de brute !
A écouter : « Body club » – « C’est quand déjà » – « Je pars »
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