L’histoire se passe dans des temps reculés. Impossible de dater précisément, mais les hommes en sont encore à la chasse au mammouth. Une tribu vivant sur des plateaux montagneux attend d’ailleurs chaque année l’arrivée des mammouths pour survivre. Ceux-ci se font de plus en plus rares et le père du jeune D’Leh part à leur recherche, laissant croire à la tribu qu’il les a abandonnés. Entre temps, la jeune Evolet, orpheline est recueillie par la tribu et la vieille mère en particulier, la sage et devine. Peu après l’arrivée des mammouths, la tribu est attaquée par des hommes à cheval, raflant bon nombre des valides, dont Evolet. D’Leh décide de les poursuivre pour libérer les siens et sa bien-aimée. Le film tombe alors dans la quête traditionnelle du héros, avec traversée de territoires dangereux et alliance au fil de son voyage. D’autres tribus attaquées par les hommes à cheval se joignent à D’Leh pour former une véritable armée. Au terme du voyage, ils découvrent une civilisation inconnue, très inspirée par l’Egypte Antique, qui utilise les prisonniers comme esclaves pour la construction de pyramides. L’intérêt de la quête se double alors d’une réelle recherche graphique, avec notamment des costumes sublimes. Au final 10 000 ne marquera peut-être pas l’histoire du cinéma du fait de quelques passages moyens (en particulier la traversée de la jungle) mais c’est un excellent divertissement, doublé d’une histoire aux nuances psychologiques non dénuées de finesse.
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