« En Chine centrale, au début du siècle, un vieux maître de l’opéra a choisi de vivre dans la rue, en saltimbanque. Il est montreur de masques et son habileté a en changer rapidement devant des spectateurs qui n’y voient que magie l’a fait surnommer le roi des masques. Le vieil homme veut transmettre son art et décide d’adopter un garçon. Il se prend d’affection pour l’enfant qu’il adopte et qui suit son enseignement avec un vif intérêt. Jusqu’au jour ou le vieil homme découvre qu’on lui a vendu une fille… cela rend impossible son héritage puisque seuls les héritiers males peuvent exercer ce métier… »
Ce film est ce que l’on peut appeler un véritable chef d’œuvre, sa vision ne laisse pas de marbre et quelque part, on peut même dire qu’il vous change… Le jeu des acteurs est remarquable ; notamment celui de la petite fille. A la fois simple et si vrai, ce mélodrame(qui ne tombe jamais dans la guimauve) filmé de façon intelligente est à voir absolument car il marque les esprits par son réalisme et sa beauté. On entre de plein pied dans le monde artistique chinois, mais également dans celui de la rue et des mentalités liées à la place de la femme et des petites filles en Chine. Mais le plus touchant reste cette relation qui va se créer entre ce grand-père qui rêve d’un petit fils et cette petite fille qui rêve d’un grand père. Le spectateur ne s’étonnera pas d’avoir les yeux humides et un petit sourire aux lèvres après avoir vu ce film. A découvrir !
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