Une jeune fille rencontre un jeune homme (ou une jeune fille rencontre une autre jeune fille, ou encore un jeune homme rencontre un autre jeune homme). Coup de foudre, ils (elles) s’aiment. Dans le mp3 (pour ne pas faire de pub), deux chansons passent en boucle : I will always love you de Whitney Houston, et La vie en rose d’Edith Piaf. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Aucune ombre au tableau. Mais, il y a un mais ! Un beau jour… Tadam… La nouvelle tombe. C’est la rupture.
Les spécialistes se plaisent à dire qu’il y a 9 étapes pour faire son deuil d’une relation :
1) la perte : Moment où l’on réalise que notre moitié a taillé la route sans nous « Toi et moi c’est fini. Désormais il n’y aura plus que des toi sans moi »—–> « Tout, tout, tout est fini entre nous » (Tout, Lara Fabian)
2) le déni : Moment où la stupéfaction et le reniement de la rupture apparaissent dans la tête du ou de la largué(e) « Oh l’en-foi-ré(e)… ! C’est pas possible »—-> « Le déni, fermer les yeux quand apparaît la vérité, l’être humain sans cesse plonge dans cette obscurité, jusqu’à nier les fleurs de sang, qui se déversent, toutes ces larmes qui pleuvent averse, et les images qui traversent le temps » (le déni, Kamini)
3) la colère : Moment où on échafaude tout un tas de plans, tous plus machiavéliques les uns que les autres. « Lui (Elle) il va regretter le jour où sa mère lui a donné l’a mis(e) au monde ». « Ça mon vieux tu vas… ça mon vieux tu vas… ça mon vieux tu vas me le payer […] mon vieux t’es un connard (HEY !), avec un grand C (HEY !) » (Fallait pas commencer, Lio)
4) la peur : Moment où quand on se réveille le matin, on glisse la main sous l’oreiller et on trouve… rien « Comment vais-je pouvoir vivre sans mon adoré(e) ? La vie vaut-elle la peine d’être vécue sans lui (elle) ? ». —–> « Et maintenant, que vais-je faire, de tout ce temps, que sera ma vie, tu m’as laissé la terre entière, mais la Terre sans toi c’est petit » (Et maintenant, Gilbert Becaut)
5) la tristesse : Moment où on percute les erreurs de chacun, période incontournable où la dépression prend place face à la raison « il n’y a plus rien à faire, sans lui (elle) je suis foutu(e), je vais finir vieille fille (vieux garçon) ! »—–> »Non non non non je ne veux pas prendre l’air, non non non non je ne veux pas boire un verre, non non non non je ne veux pas l’oublier, non non non non je ne veux pas m’en passer » (Non non non non, Camélia Jordana)
6) l’acceptation : Moment où on se rend compte à quel point notre partenaire était un blaireau (sans lunettes, car avec il ne nous aurait pas quittée) ou une crétine « c’est un boulet (une enclume) maintenant je vais commencer à vivre ! Youpi ! » —–> « Nous n’irons plus jamais, mais je me souviendrais, du premier rendez-vous, que tu m’avais donné, nous n’irons plus jamais, comme les autres années, nous n’irons plus jamais, plus jamais, plus jamais » (Capri c’est fini, Hervé Villard)
7) le pardon : Moment où on décide d’aller de l’avant, de sortir, bref de remettre le nez dehors en enlevant le pull oublié. Je lui pardonne le mal qu’il (elle) m’a fait. —–> « Et j’ai pardonné et j’ai fermé les yeux, j’ai appris à rêver, et j’ai pardonné et j’ai fermé les yeux sur ma réalité » (Pardonné, Kyo)
8) la quête : Moment où on cherche un « dérivatif », on compense le manque de notre élu(e) par autre chose qui nous rebooste (par exemple le travail, les ami(e), une nouvelle proie…) ! Exit le passé, on met tout ce qui lui appartenait dans un carton et oust, jeté dans le port ! Finalement il (elle) aura servi à autre chose qu’à pleurer toutes les larmes de mon corps, et m’empiffrer de glace au chocolat devant un film guimauve ! Grâce à lui… (à compléter suivant l’histoire de chacun(e)). —–> « Rêver un impossible rêve, porter le chagrin des départs, brûler d’une possible fièvre, partir où personne ne part, aimer jusqu’à la déchirure, aimer, même trop, même mal, tenter, sans force et sans armure, d »atteindre l’inaccessible étoile, Telle est ma quête » (La Quête, Jacques Brel)
9) la sérénité : ça y’est il (elle) c’est bien fini. La page est tournée, un nouveau chapitre commence. Comme le disent si bien les anglais « what is done is done, and can’t be undone » (pour les monolingues, ce qui est fait est fait et ne peut être défait). —–> « Hakuna Matata, mais quelle phrase magnifique, Hakuna Matata, quel chant fantastique, ces mots signifient, que tu vivras ta vie, sans aucun souci, philosophie »
Peu importe le temps que cela prend, on arrive toujours à la neuvième étape ! Cela peut être long et particulièrement dur mais on arrive à faire une croix sur l’ex ! C’est bien connu, « un ancien amour laisse la place à un autre » ! Alors les filles et les mecs, terminé de pleurer pour quelqu’un qui ne nous mérite pas. S’il y a rupture, c’est que la personne avec qui nous étions n’était pas faite pour nous. Il faut donc se mettre à la recherche de celui ou celle qui nous attend ! Et alors au coin de la rue votre regard croise celui d’un(e) nouvel(le) inconnu(e), à ce moment précis une chanson raisonne dans votre esprit « aujourd’hui j’ai rencontré l’homme de ma vie, Oh-oh-oh-oh aujourd’hui, au grand soleil, en plein midi » (Aujourd’hui j’ai rencontré l’homme de ma vie, Diane Tell).
4 Comments
caly
29 novembre 2012 at 22:48Je suis en plein dedans. Rupture après des années de bonheur et fusion avec ma moitié,du jour au lendemain, sans explication cohérente, l’article me rassure car je vois que toute cette souffrance aura une fin. Curieusement, je suis les 9 étapes en même temps. Je pense que cela ne sera pas forcément plus rapide. Il faut laisser le temps au temps et la vie continue. En tout cas, je souhaite bon courage à tous les cœurs brisés.
marine
29 mai 2011 at 21:12Au stade 4 (enfin je crois…., à moins que ce ne soit le 2, ou un mélange)…. Mais c’est long et le stade 9 semble bien bien bien loin……. Merci pour cet article qui me redonne un peu d’espoir !
electric girl
23 mai 2011 at 22:10En tout premier, tu as oublié la dépression où tu chantes « All By Myself » comme Bridget Jones^^ Sinon, ce n’est pas faux, enfin ça ne se passe comme ça qu’après les assez longues relations. Parce qu’après deux semaines…
Clarisse
23 mai 2011 at 20:12c’est très bien résumé…et puis surtout, plus les expériences se multiplient, et plus les étapes sont acceptables… disons que la toute première rupture est toujours d’une atrocité insensée, on a pas le recul nécessaire pour se dire que « un jour, ça va passer, avec le temps, ça va passer… ». Et puis au final, quand on l’a vécu une fois, même si ça fait mal dans tous les cas, on sait que ça passe, on sait que le temps guérit cette blessure, on sait un peu par quoi on va passer…(tiens finalement est ce que c’est pas pire en fait…?)
Ah j’ai les idées confuses en fait…