Qui est ce mystérieux inconnu qui, sur l’affiche de son spectacle, dit avoir un fabuleux destin et être rouquin du surcroît ? Or, cet imposteur est chauve… Est-il réellement roux ou est-ce une accroche publicitaire ? Après enquête, nous avons la réponse : l’homme est roux … enfin … blond vénitien, dixit l’intéressé. Répondant au doux prénom de Sacha, ce comique au regard bien ciselé sur ce qui l’entoure nous invite à rire de nous-même …
Direction donc le Pranzo pour écouter son analyse de la société (à lire comme ça, cela paraît un peu pénible comme spectacle mais détrompez-vous …). Après une heure de rire, effectivement, il faut avouer que l’on est obligé de se reconnaître au moins 5 fois dans ce qu’il dit !
Interview !
Bonjour Sacha, pourrais-tu te présenter brièvement ?
Bonjour, je m’appelle donc Sacha, j’ai 32 ans, je suis originaire de Boulogne, en région parisienne. Je suis beau, ça c’est clair, charismatique et surtout très séduisant. A part ça, je suis comédien et animateur.
Peux-tu nous raconter tes débuts dans le métier.
Je suis tombé dans le milieu du théâtre à l’âge de 17 ans. J’ai commencé par être G.O au Club. Et puis, j’ai fait une école de radio (mais davantage dans la technique) et j’ai eu l’occasion de prendre des cours de comédie aux cours Florent mais également à l’Actors Studio de New York.
As-tu d’autres activités en dehors de ton spectacle ?
Oui, évidemment. Je ne vis pas que de mon spectacle. Comme je suis comédien, je joue et j’ai joué dans des publicités, dans des téléfilms et parfois dans des longs-métrages. J’ai également joué au théâtre pendant quelques mois dans « Les emmerdes sonnent toujours deux fois », une pièce écrite par Stéphane Martino et mise en scène par Florent Aumaitre. Sinon, étant également animateur, j’ai été chroniqueur pour Christophe Dechavanne et je suis chauffeur de salles, notamment pour une émission sur France 2. Je fais aussi des sketchs chez Laurent Ruquier dans l’émission « On n’demande qu’à en rire ». Enfin, on me paye souvent pour mes services corporels…
Quel a été ton parcours pour arriver jusqu’à la scène ?
J’avais depuis longtemps envie de faire un spectacle, un one man show, mais je n’avais pas le déclic pour me lancer.
En fait, l’inspiration est venu à partir du moment où je suis devenu chroniqueur car j’écrivais à l’époque ce que l’on peut appeler des « mini-sketchs ».
Quelle a été donc ta ou tes sources d’inspiration pour écrire ton spectacle ?
Quand j’ai écrit mon premier sketch, je me suis posé la question suivante : de quoi j’ai envie de parler ? Le personnage du rouquin est venu bien après, je l’ai développé au fur et à mesure. Je suis fan des comportements humains et c’est tout naturellement que j’ai décidé de parler du quotidien. Mes expériences m’aident également dans la rédaction de mes sketchs. Quand je fais quelque chose ou s’il m’arrive quelque chose, je me demande souvent si je suis le seul à faire et à subir ça. En me posant cette question, je me dis que cette expérience serait bonne à exploiter pour faire rire les gens.
Pourquoi un tel titre pour ton spectacle ?
Quand je cherchais une accroche concernant le titre de mon spectacle, je me suis rendu compte que mon personnage ressemblait étrangement au personnage d’Amélie Poulain : il veut aider son prochain mais à la différence d’Amélie Poulain, c’est un vrai enfoiré. Du coup, j’ai repris l’affiche du film. En référence à la coloration capillaire de la jeune fille (très noire), j’ai ajouté le mot rouquin (en plus, ça rimait avec destin).
Quels sont les humoristes que tu aimes ?
J’adore l’humour québécois et la façon d’analyser le quotidien de Louis José Houde. Ce mec m’a vraiment donné l’envie de faire de la scène, de créer mon spectacle. Sinon, j’aime beaucoup Gad Elmaleh. Quant j’ai vu son troisième spectacle, en sortant de la salle, je me suis dit « Wahoo, je ne ferai jamais aussi bien que ça !!! ». En allant voir les one man show de « mes collègues », j’apprends de chacun d’eux et dans les artistes qui débutent, je trouve que Baptiste Lecaplain est un génie de l’humour.
Quels sont tes projets à court et à long terme ?
À court terme, faire l’amour avec toi. Sinon, à long terme, j’aimerais tourner dans un Lelouch, ou un Scorsese (bien que je pense que c’est impossible). Avoir ma propre émission d’humour me plairait bien mais surtout, je souhaite que mon
spectacle puisse continuer le plus longtemps possible.
Peux-tu nous rappeler ton actualité pour les lecteurs de « Save my Brain ».
Oui, avec plaisir. Alors, je suis les samedis à 19 heures et les Dimanches à 20 heures 30 au Pranzo, 35 boulevard Bonne Nouvelle, à Paris et les Samedis à 21 heures 30 et les lundis à 20 heures au théâtre Popul’air au 36 rue Henri Chevreau, toujours à Paris.
À ton avis, que faut-il faire pour sauver notre cerveau ?
Pour sauver son cerveau, je pense qu’il faut prendre beaucoup de recul sur soi-même. Il faut également avoir des préservatifs très résistants et éviter de trop fréquenter les femmes (ou bien fréquenter la bonne…).
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