D’une petite fille de 10 ans, à un homme richissime de 63 ans, en passant par une secrétaire, on suit des bouts de vie de personnes que l’on peut croiser tous les jours dans la rue, dans le métro ou au boulot.
Ces personnes, bien qu’aux antipodes moralement les unes des autres sont liées par deux femmes, Josephine et Iris, qui sont soeurs. L’une est quittée par son mari parti élever des crocodiles avec une esthéticienne, l’autre est tellement entourée qu’elle souffre de solitude. Alors qu’elles subissent chacune à leur façon les épreuves de la vie, elles se retrouvent à s’entraider. Cette relation sororale aurait pu être anodine et inoffensive pour ces deux femmes si une faveur demandée par Iris à Josephine n’avait pas demandé a Josephine, une fois de plus, de s’effacer pour laisser Iris briller.
Un joli livre sur les rapports humains, on passe par des bouts de vie de façon très agréable tant l’écriture est fluide. Les gentils et les méchants se croisent sans que l’on sache toujours qui est qui. Même si quelques fois romancée, l’histoire est difficile à abandonner.
* Cahier de vacances 2010 – Article initialement publié le 20 août 2007
2 Comments
Nelly
23 janvier 2011 at 17:57Je viens à l’instant de le terminer, j’ai été très agréablement surprise. Les personnages ne laissent pas indifférents, l’histoire se tient, et se lit plaisamment du début à la fin.
Atalanta
28 août 2009 at 21:17J’ai beaucoup aimé ce livre. De l’auteur, que je suis depuis son premier roman « Moi d’abord », c’est probablement mon préféré. Des personnages bien campés, une intrigue que je trouve -comme Margot Hess- attrayante et difficile à laisser de côté, Katherine Pancoll a su trouver la bonne alchimie. Je me délecte à l’avance de savourer la suite, La valse lente des tortues.
A découvrir également, du même auteur, Un homme à distance -les tribulations d’une libraire- et Les hommes cruels ne courent pas les rues, pour toutes celles qui ont un faible pour la vie new-yorkaise.