Zlot ? Un nom bien étonnant pour un groupe qui l’est tout autant, avec ses textes qui font mouche et ses sonorités aussi riches que surprenantes… Save My Brain vous propose donc ce mois-ci de découvrir deux artistes plein de talent qu’il faut absolument voir sur scène !
I) Zlot ? C’est quoi ?
Un moyen de dire des choses qu’on a envie de dire sans avoir à faire de la politique. /(bon d’accord, ce n’était pas une question…)
Qui est Zlot ?
Un duo : Virginie et Laurent.
Depuis quand le groupe existe-t-il ?
Septembre 2003
Quel a été votre parcours ?
Des débuts en café-théâtre, aux Blancs-Manteaux à Paris, puis moults concerts dans les bars, et de plus en plus de dates en province…
D’où vient le nom ?
Zut… Crotte… Zlot…
II) Zlot et la musique
Quelles sont vos influences musicales ?
D’aucuns diront que nos chansons ont parfois (souvent ?) une nette résonance à la Brassens, à la Brel même. Il s’avère cependant que nous sommes beaucoup plus rock dans nos gouts musicaux, et que rares sont les disques de chanson française à tourner sur nos platines. Le fait est que les bons groupes de rock français ne sont pas légions. C’est donc plus par choix de mettre nos textes en avant que par influence qu’on a choisi de faire de la chanson. Sinon, les bruits et les chants du monde sont une source d’inspiration inépuisable. De toute façon, on ne fait que reproduire ce qu’on a entendu des milliard de fois… S’il faut citer des groupes : Tom Waits, Tricky, The Stooges, Daisy Chainsaw, Programme, … mais quant à trouver le rapport…
Comment caractérisez-vous votre musique ?
Zlot, c’est de la chanson chirurgicale, qui dissèque. Souvent glauque, c’est toujours joyeux à voir sur scène parce qu’on garde une certaine distance avec ce qu’on raconte. C’est lourd et léger en même temps.
De quels instruments jouez-vous ?
Virginie : Glockenspiel, batterie, percus, synthé, illustrations, voix…
Laurent : Guitare, boucles, voix.
III) L’univers de Zlot
De quoi parlent vos chansons ?
Des gens, souvent.
Qui écrit les paroles ?
Laurent.
D’où tirez-vous votre inspiration ?
Des gens, souvent.
IV) Morceaux choisis et anecdotes
Tu es belle
Sur ce morceau, Virginie fait montre d’un extraordinaire talent de joueuse de sacs plastique.
Comme il se doit
C’est l’histoire vraie, à peine romancée, de l’enterrement du grand-père de Virginie.
ça se fait pas
Et pourquoi ça se ferait pas ?
Vivre à nouveau
C’est dingue cette capacité qu’a l’amour à renaitre de ses cendres, à l’instar du phénix qui, parait-il, n’existe pas…
V) Zlot sur scène
Combien de concerts avez-vous déjà fait ?
Plein…
Comment se passent-ils ? -notamment pour les instruments-
Les instruments sont contents, ça leur permet de voir du monde. Pour nous, ça se passe bien, ceux qui n’aiment pas ne restent pas pour nous le dire en général, alors ça va…
Un meilleur souvenir de scène ?
Queen à l’hippodrome de Vincennes… il y a longtemps…
Une salle où vous rêveriez de jouer ?
La cigale, pour l’instant…
VI) Zlot en studio ?
Vous préférez être sur scène ou en studio ?
Sur scène, c’est mieux pour l’égo, et puis c’est plus libérateur, plus instinctif, le studio, c’est plus cérébral, mais les deux sont liés alors…
A quand un album ?
Automne prochain ? Hein ? D’accord ?
Où peut-on trouver/écouter vos chansons ?
Nous vendons nos CD à prix libre à nos concerts. Des disques qu’on grave à la maison. L’idée étant que notre musique circule, on invite aussi les gens qui le veulent ou qui ne peuvent venir nous voir à télécharger les quelques morceaux qui sont sur http://myspace.com/duozlot . Quand on aura fait l’album à l’automne prochain ? hein ? D’accord ? On verra à ce qu’il soit distribué.
VII) Zlot save our brains ?
Votre recette pour sauver les cerveaux ?
Etre curieux, tolérant, remettre en question ce qui parait ne pas pouvoir l’être, toujours, croire en Dieu, ou du moins à une certaine idée de Dieu, faire du sexe, du sport, laisser sa porte entrouverte, accepter ce qui ne peut-être changé, pratiquer la vérité, l’échange, ne pas se forcer…
Des coups de coeur en musique, littérature, cinéma, à proposer aux lecteurs ?
Un bouquin parmi des dizaines d’autres : « Le seigneur des porcheries », de Tristan Egolf.
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