Ah les joies de l’hiver ! La neige, le ski, le chocolat chaud au pied du feu… ça fait rêver, non ? Et bien justement, tout cela reste une très idyllique vision de la plus horrible saison de l’année… La réalité est nettement moins attractive.
Qui dit ‘hiver’ pense aussitôt ‘froid’. Et c’est bien là le problème. Devant des températures qui défient le supportable, l’être humain n’a pas d’autre choix que de se vêtir chaudement. Une couche, deux couches, trois couches, … Les épaisseurs s’enfilent et on a de quoi faire concurrence au bonhomme Michelin. Où est l’élégance, la classe, voire le côté ‘sexy’ d’une femme si elle doit couvrir chaque parcelle de son corps pour éviter de virer glaçon ? Cela dit, le seul avantage à noyer son corps sous des tonnes de vêtements, c’est qu’on ne distingue plus les rondeurs disgracieuses, fruits des gastronomiques fêtes de fin d’année et autres sessions alimentaires de réconfort hivernal. Notons néanmoins l’inconvénient qui débarquera pour les deux saisons suivantes : le passage obligé par la case régime pour retrouver sa ligne et son bikini… On n’est décidément jamais en phase avec le temps pour être belle…
Passées les considérations vestimentaires, arrêtons-nous sur ce qui ravage bon nombre de personnes au cours de l’hiver : la maladie. Ou plutôt, LES maladies. En effet, l’offre est si variée qu’il est presque impossible de passer à côté de l’une d’elles… Angine, gastro, grippe et j’en passe, faites votre choix ! Les plus chanceux pourront attendre gentiment que leurs nez cessent de couler, les autres auront droit à une visite chez le médecin, et plusieurs jours de médicaments soporifiques et dégoûtants. Dans tous les cas, leur meilleure amie devient la boîte de mouchoirs, qui le leur rend mal. A force de se déboucher les narines, on finit par s’irriter le museau, qui devient élégamment rouge. Associé à la panoplie anti-froid multi-épaisseurs, aucun doute, on ne ressemble vraiment plus à rien…
Le seul moyen d’éviter un minimum les ravages de l’hiver, c’est de rester bien au chaud. De se nicher dans sa couette et d’attendre que ça passe, comme une marmotte. Mais… Une journée, ça va. Une semaine, passe encore. Mais trois mois… Trois longs mois… Impossible ! On ne peut décemment pas passer ses journées à regarder des séries télé -bien que certains le fassent sans problème-, à regarder le papier peint se décoller, à manger du Nutella à la cuillère, pour oublier que dehors, il gèle ! L’ennui se pointe toujours et on finit par tourner en rond. En plus, toute vie sociale est au point mort, puisqu’on n’ose même plus sortir de chez soi. Sauf quand le pot de Nutella est vide ; il faut alors affronter le réel, et préparer une expédition de ravitaillement… Et il suffit de quelques secondes pour retrouver l’état évoqué dans le premier paragraphe et risquer celui du second. Boucle perverse et sans fin, l’hiver aura donc toujours le dernier mot…
Mais, courage ! Même si d’ici là on a le temps de mourir de froid, dans moins de quatre mois, c’est l’été !
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