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Hey Hey My My

Julien Garnier et Julien Gaulier. Des initiales similaires pour un duo qui manie la pop anglaise avec l’élégance de ses aînés. Save My Brain vous propose de découvrir ce groupe qui devrait ravir les oreilles des amateurs des années soixante, entre autres !

Mais qui est Hey Hey My My ?

 

Quelle est votre histoire ?

Vous avez toujours fait de la musique ?

Julien (rouge) : J’en ai fait tout gamin, j’ai appris à jouer du piano, des choses comme ça. J’ai commencé la guitare très tardivement vers 21 ans.

Julien (noir) : J’ai commencé à 15 ans, par de la guitare classique et au bout de deux ans, ça m’a gonflé, je suis passé à l’électrique. J’ai eu un premier groupe de reprises quand j’avais 16-17 ans et puis, j’ai rencontré Julien au moment où il a commencé la guitare, à Bordeaux.

Vous n’avez fait que de la musique, ou ça n’était qu’un passe-temps ?

Julien (noir) : ça a toujours été un passe-temps. C’est vrai que maintenant, ça s’est un peu « professionnalisé » mais on n’en vit pas. On a des boulots à côté. Ce n’est pas notre activité principale mais ce n’est pas grave !

Parlons un peu de vos influences.


Des morceaux préférés chez les Beatles ?

Julien (rouge) : J’aime bien « Your Mother Should Know », c’est un de mes morceaux préférés. C’est sur l’album « Magical Mystery Tour », qui n’est pas très connu des Beatles. C’est super psychédélique, mais en même temps, trés pop par moment.

Julien (noir) joue « Here Comes The Sun ».

 

On ressent un esprit très années soixante dans votre musique. C’est fait exprès, de par vos influences ?

Julien (noir) : Ce n’est pas fait exprès, je pense. C’est vraiment l’amour de la pop. Alors, forcément, il y a eu beaucoup de pop dans les années soixante, mais ce n’est pas seulement ça, c’est aussi un petit peu les années quatre-vingt-dix, des groupes de rock indé, de pop. ça peut être Belle & Sebastian, Pavement ou des choses comme ça où il y a un petit grain de sable dans le côté classique de la pop et du rock. Il y a des choses un petit peu déviantes. On ne s’est pas forcément très inspirés de ces déviances un petit peu « indé » des années quatre-vingt-dix, mais c’est présent quand même.

Julien (rouge) : Ce qui nous plaisait le plus, c’est-à-dire la chanson pop, le format pop, les guitares accoustiques, le côté un peu années soixante qui est venu finalement comme ça, on est allés directement dedans. On n’avait pas prévu. On n’a pas vraiment réfléchi à notre album de façon intellectuelle, au son qu’on devrait avoir ou quoi que ce soit. On a fait ça très instinctivement, et après, on s’est rendu compte que finalement, il y avait beaucoup de pop, de guitares accoustiques. On s’en doutait un peu mais là, c’était vraiment un fait ! Après, il y a d’autres titres plus spéciaux, comme « Picking » où il y a Audrey qui chante et « Morricone » qui sont un peu moins pop au sens classique du terme. En général, ça a été fait plutôt rapidement et sans se prendre la tête ou sans essayer de faire un type de son ou un type de production en particulier.


Comment s’est déroulé l’enregistrement de votre album (éponyme) ?

Qui écrit les chansons ?

Julien (rouge) : Il y a trois types de possibilités. Ou bien c’est moi qui les écrit, ou c’est Julien, ou bien on les fait tous les deux. « I Need Some Time », j’ai écrit le couplet, Julien le refrain.

De quoi parle l’album ?

Julien (noir) : C’est un peu instinctif. On parle d’anecdotes de nos vies respectives. ça peut être des rateaux qu’on s’est pris…

Julien (rouge) : Il n’y a pas de fil conducteur, on n’a pas pensé à un concept album. Ce sont plusieurs chansons qui sont assez mélancoliques et en même temps, enjouées quand même. C’est de la pop, donc ce n’est pas non plus la tête dans le guidon. La tête dans la guitare. Il y a certaines chansons plus tristes que d’autres, mais ça reste assez varié, je pense. Enfin, j’espère, en tous cas, dans les thèmes abordés. C’est quand même principalement des trucs qui nous arrivent mais pas uniquement. Il y a pas mal de chansons sur les relations homme/femme. Mais sinon, il n’y a pas vraiment de fil conducteur ou de message à faire passer en particulier. Et c’est ça qu’on aime bien dans les chansons pop, c’est plutôt direct.

Votre premier single, « Too much Space »…

Julien (rouge) : Chanson d’ailleurs qui ne traite pas de relations ou même d’absence de relations. Les paroles : « il y a trop d’espace chez toi » (« there’s too much space in your room »). J’étais chez moi et j’ai tout simplement vu que je me faisais chier comme un rat mort et que mon appartement était plutôt vide. Donc, là-dessus, quand on a une idée, en général, découlent des paroles qui commencent à faire du sens. Après, ce ne sont pas forcément des trucs qui m’arrivent, c’est plus un thème global. Et c’est effectivement celle qu’on a choisi en single. Pour après, ce sera sûrement « I Need Some Time », qui est beaucoup plus pop et moins introspective que « Too Much Space ».

Comment ça se passe sur scène ? En quoi est-ce différent du studio ?

Hey Hey My My sera à Rock en Seine le 24 août. Retrouvez les autres dates des concerts sur leur myspace. Leur premier album est dans les bacs depuis le 23 avril.

Pour finir, découvrez « A True Story », en version accoustique :

Les sélections culturelles de Hey Hey My My

Musique :

Stuck In The Sound
Fancy
The Do (coup de coeur)


Cinéma :

« La nuit du chasseur », de Charles Laughton
« The big Lebowski », des frères Coen
« La vie des autres », de Florian Henckel von Donnersmarck
« L’humanité », de Bruno Dumont

Littérature :

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